Pages Navigation Menu

La Rahla - Amicale des Sahariens

Les implications sociétales de la domestication du mil – Paris, 10/01/17

En sociologie, la culture définit ce qui est commun à un groupe d’individus, ce qui le soude, c’est-à-dire ce qui est appris, transmis, produit et créé. Pour l’UNESCO, dans son sens le plus large, la culture peut être considérée comme l’ensemble des traits distinctifs, spirituels , matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts, les lettres et les sciences, les modes de vie, les lois, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. 

Dans les sociétés modernes, par abus de langage, on utilise souvent le mot culture pour désigner l’offre de pratiques et de services culturels, en particulier dans le domaine des arts et des lettres.

Masi la culture, c’est aussi l’agriculture ! Dans ce contexte, une culture est une production végétale tirée de l’exploitation de la terre. Ce terme désigne aussi une plante cultivée c’est-à-dire une espèce végétale cultivée, par exemple le blé, la pomme de terre ou… le mil !

Voilà qui nous ramène au sujet de la conférence que va donner Christian Dupuy, chercheur associé à l’institut des mondes africains, le mardi 10 janvier 2017  à l’Iremmo. Il exposera comment la culture du mil a eu des implication majeurs sur la culture des sociétés africaines.

Le mil, est le nom donné en Afrique aux multiples formes du millet. Généralement, il s’agit du millet perle (Pennisetum glaucum), la plus cultivée de toutes les espèces de millet, sur environ 50 % des surfaces. Si on parle de gros mil , il s’agit d’une autre céréale : le sorgho.

Le mil constitue de nos jours la base de l’alimentation d’un grand nombre des habitants du Sahara et du sahel. Les hasards de la génétique alliés à l’observation et à l’ingéniosité des hommes ont permis au mil domestique d’acquérir des caractères très avantageux qui expliquent le succès de cette culture céréalière. En quoi consistent ces caractères ? À partir de quelle époque et où ont-ils été acquis ? Quelles conséquences a eu le développement de cette agriculture sur l’organisation de la société ouest-africaine. Des données archéo-botaniques, phylogénétiques et archéologiques enregistrées depuis peu, fournissent des éléments de réponse.

 

ATTENTION

Pour fêter la nouvelle année et échanger nos vœux, le comité d’Île de France des Sahariens sera heureux de vous offrir un apéritif avant la conférence.

Venez donc dès 18 heures 30 !

 

DATE
Le mardi 10 janvier 2017 à 19 heures

LIEU
L’iReMMO-l’Harmattan,
7, rue des Carmes, 75005 Paris.

PARTICIPATION AUX FRAIS
6 euros

Contact
06 86 24 21 94

DINER
Si vous souhaitez nous rejoindre pour le couscous qui prolonge traditionnellement nos conférences (coût d’environ 25 euros) nous vous demandons de réserver au plus tard le samedi précédent la conférence auprès de Christiane Portemer au 01 45 75 48 18.